Partitions gratuites et libres
Il existe principalement deux manière d’écrire les partitions pour cornemuse écossaise… qui sont toutes les deux infidèles aux sons réels.
Tout d’abord, la cornemuse étant autrefois en la, les Écossais (et Irlandais) écrivent encore les partitions à la bonne octave certes, mais un demi-ton au-dessous de la hauteur réelle puisque l’instrument joue maintenant en si ♭. Pour information, les Écossais continuent néanmoins de parler de cornemuse en la (« in A »).
En revanche, les Bretons écrivent bien les partitions en si ♭, mais une octave au-dessous de la hauteur réelle, car la partition des bombardes doit être écrite une octave au-dessous des sons réels. Ce qui donne :
En regardant la portée ci-dessous décrivant les sons réels de la bombarde, on s’aperçoit que ceux-ci sont très aigus. Par commodité, on transpose donc les partitions à l’octave inférieure, ce qui donne :
Les joueurs d’instruments à vent étant considérés comme fainéants, ils ont l’habitude de vouloir une correspondance entre une note et un doigté. Par exemple, un joueur de bombarde lisant un si ♭ sur une partition va boucher tous les trous (sauf les clés inférieures) et va bien obtenir un si ♭ sur une bombarde en si ♭… mais un mi ♭ sur une lombarde s’il ne change pas son doigté. Donc puisqu’il joue mi ♭ quand il est écrit si ♭, il faut écrire un fa pour qu’il joue un si ♭. D’où la gamme suivante :
Pour les mêmes raisons que pour la lombarde ci-dessus, un joueur de bombarde lisant un si ♭ sur une partition va jouer un fa sur une bombarde en fa. D’où la correspondance entre notes écrites et sons réels :
La bombarde ténor est le seul instrument en bagad à ne pas être transpositeur (à part les caisses claires…). Les sons écrits et réels sont identiques. Aucune transposition n’est donc nécessaire :
Pour toute remarque ou suggestion quant à cet article, merci de me contacter.
Cet article est publié sous contrat Creative Commons by-sa.
En résumé, vous êtes libre de rediffuser, publier, réutiliser tout ou partie de cet article sans autorisation préalable (y compris utilisation commerciale), sous deux conditions :
Les photos restent soumises à leurs licences respectives.